Politique étrangère
Dans un monde globalisé, le Luxembourg n’est pas une île isolée. En tant que membre fondateur de l’UE, nous devons être conscients de notre responsabilité au niveau international. Pour cette raison, les Pirates soutiennent une politique étrangère orientée vers le soutien des normes démocratiques et axée sur le renforcement des droits de l’homme. L’aide au développement doit reposer sur ces principes.
Les pirates dénoncent la cyberwar !
Nous rejetons ouvertement les actions publiques et secrètes d’organisations privées ou publiques, qui veulent transformer le cyberespace dans un domaine de conflit et mettent ainsi en danger la population civile. Nous considérons les logiciels nuisibles capables de mettre en danger la vie humaine par des attaques contre les réseaux de sécurité sociale (mot-clé: KRITIS), comme un risque sécuritaire inacceptable et faisons appel aux Etats, en particulier le gouvernement luxembourgeois, à prendre des mesures maintenir la paix, conformément aux conventions internationales sur l’usage de ces technologies. Les Pirates luxembourgeois, ainsi que nos partis frères dans d’autres pays, appelons tous les gouvernements de coopérer dans le domaine de l’internet et des nouvelles technologies, et de les reconnaître comme un bien commun.
Renforcer les Nations Unies (ONU)
L’Organisation des Nations Unies, en tant qu’institution la plus importante pour le maintien de la paix, doit être reformée dans les plus brefs délais pour faire face aux défis contemporains. D’abord, il faut une réforme du Conseil de sécurité dans lequel tous les continents doivent être représentés par au moins un État membre. Ensuite, dans le contexte de leur influence régionale croissante, les pays émergents en particulier devraient être plus fortement impliqués dans les mécanismes de l’ONU. L’Organisation des Nations Unies ne peut remplir ses obligations que si les États Membres paient leurs contributions. Dans l’avenir, l’ONU doit être plus impliquée dans la coordination des projets d’aide humanitaire dans le cas d’une catastrophe.
Les droits de l’homme
Lors de toute action ou mission d’un membre du gouvernement luxembourgeois à l’extérieur du pays, ils doivent être les défenseurs des droits humains universels. Nous devons mettre davantage l’accent sur les droits de l’homme dans notre politique étrangère. Nous exigeons du prochain gouvernement qu’aucun partenariat privilégié ne soit conclu avec des pays où les droits de l’homme sont bafoués. Il est inacceptable, d’une part, de chercher à renforcer les droits de l’homme et, d’autre part, de nouer un partenariat privilégié avec des pays qui discriminent systématiquement l’opposition politique, des non-croyants ou des personnes en raison de leur sexualité. Nous exigeons que les droits de l’homme priment sur les intérêts économiques.
Inviter en permanence les observateurs des droits de l’homme
À l’avenir, au moins un spécialiste des droits de l’homme devrait être présent lors de tous les voyages officiels des délégations luxembourgeoises. Après son retour, ce spécialiste rédigera un rapport indépendant sur la situation des droits de l’homme dans le pays visité. La situation dans ce pays devrait être classifié par rapport à d’autres pays, par exemple à travers une échelle des feux de signalisation (vert-orange-rouge). Sur la base de cette échelle, la visite dans les pays qui ne montrent pas le respect nécessaire vis-à-vis les droits de l’homme, seront traités de manière plus critique.
Soutien aux nouvelles démocraties
L’aide au développement du Luxembourg doit se concentrer principalement sur les États qui font des efforts au niveau des structures démocratiques. Les pays qui n’ont pas encore organisé d’élections libres conformément aux normes de l’ONU ne devraient plus être autorisés de profiter d’aides au développement, sauf si les aides sont utilisées afin d’organiser des élections. Les jeunes démocraties doivent être soutenues. En règle générale, le Luxembourg devrait être l’un des premiers pays à reconnaître de nouveaux États pacifiques, démocratiques.
Démocratisation des organisations internationales
Les organisations internationales dont le Luxembourg est membre, telles que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale ou l’Organisation mondiale du commerce (OMC), doivent être démocratisées. Les pays en développement doivent enfin avoir la possibilité de se faire entendre au sein de ces organisations. Lors de ces organisations internationales, les pays doivent être en mesure d’exprimer leur voix de manière équitable.
La stratégie 3D
A l’avenir, le rôle de notre armée devrait être réduit à l’application une stratégie 3D (Développement, Diplomatie & Défense). Le Parti pirate s’oppose au déploiement de soldats luxembourgeois dans les zones de guerre. Le fait que l’Union européenne se compose de 27 armées différentes, nous semble comme un inconvénient et nous nous engageons donc pour la création d’une armée européenne.
Interdiction des armes nucléaires
Le Parti pirate est strictement contre la fabrication, le transport, le stockage et l’usage des armes nucléaires. Nous faisons appel à une interdiction mondiale de la production et de l’utilisation d’armes nucléaires.
La lutte contre le financement du terrorisme
La participation du Grand-Duché à la ladite « lutte contre le terrorisme » devrait se limiter à un meilleur filtrage des transactions bancaires suspectes. Nous nous opposons fermement au traité TFTP et exigeons que toute analyse des données bancaires ne soit effectuée qu’au sein de l’UE. En limitant ainsi la lutte sur le financement du terrorisme, on réduira le nombre de kamikazes. En plus, ce système serait manifestement plus efficace que l’utilisation de troupes armées ou de drones.
Maintenir des niveaux élevés d’aide au développement
Nous nous engageons pour le maintien d’un niveau élevé des aides au développement. Nous exigeons cependant, que cela soit consacré spécifiquement à la promotion de l’indépendance géopolitique du pays, des droits des femmes, des droits des LGBTQ et de la démocratie. À l’avenir, l’aide au développement des pays membres de l’UE devrait être coordonnée afin de prévenir la dilapidation.
Uni.lu en tant qu’assistant au développement
Une partie du budget de l’université luxembourgeoise est destinée à fournir des fonds propres pour la coopération avec des partenaires dans les pays en développement. C’est pourquoi l’Uni.lu doit également jouer le rôle d’assistant au développement.
Solution à deux États au Proche-Orient
Le conflit israélo-palestinien ne peut plus être résolu de manière traditionnelle. C’est pourquoi des solutions claires sont nécessaires. Les pirates soutiennent une solution reposant sur l’existence de deux États qui comprend les frontières de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Jérusalem, en tant que ville sainte pour de nombreuses religions, devrait être placée sous gestion internationale et sous la protection de troupes neutres. Une possibilité dans ce cadre serait la Garde suisse. D’un côté, un droit de retour général pour les Palestiniens sur le territoire israélien devrait être exclu, mais on doit leur donner la possibilité d’obtenir une citoyenneté palestinienne. D’un autre côté, Israël doit abandonner toutes les colonies et les colons doivent avoir la possibilité de devenir des citoyens palestiniens ou de retourner en Israël. L’approvisionnement de l’eau et d’autres infrastructures essentielles devraient également être protégés par des troupes neutres afin qu’aucun nouveau conflit ne surgisse.
Reconsidérer l’OTAN
L’alliance militaire doit subir une réforme approfondie et il faut avoir une discussion ouverte sur la participation de certains pays membres dans l’organisation.