Sécurité et ordre public: Police Grand-Ducale

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Sécurité et ordre public: Police Grand-Ducale

Sans sécurité, il n’y a pas de liberté dans une société. Il est donc indispensable que l’État, à travers de la police et de la justice, fasse tout ce qui est dans son pouvoir pour maintenir la sécurité aussi élevée que possible afin que les citoyen(ne)s puissent jouir de leurs libertés fondamentales. L’État doit veiller à ce que les personnes se sentent en sécurité en les protégeant au mieux des personnes mal intentionnées et violentes. Les citoyen(ne)s doivent être au centre de la sécurité : leurs libertés et leur bien-être doivent être protégés. Les Pirates défendent une politique de sécurité pragmatique et proportionnée à cet objectif. Nous travaillons sur des solutions qui amélioreront la sécurité des personnes.

Une meilleure présence physique de la police

Personne ne devrait vivre dans la peur et se retrouver seul(e) dans des situations dangereuses. Pour les Pirates, la meilleure solution pour accroître le sentiment de sécurité consiste en une présence physique accrue de la police dans nos rues et nos lieux publics. Il n’est pas nécessaire que la police soit partout en même temps : il suffit d’avoir suffisamment de policiers/-ières qui soient disponibles quand on en a besoin.

Les Pirates demandent:

  • Au cours des prochaines années, embaucher des centaines de nouveaux policiers/-ières pour répondre à la croissance démographique de notre pays;
  • Dans les quartiers problématiques, faire circuler de manière permanente de patrouilles de police accompagnées d’agents municipaux et de travailleurs/-euses sociaux (Streetworker), qui assurent par leur présence l’ordre public et le sentiment de sécurité;
  • Dans les grandes communes, garantir à ce qu’au moins un commissariat de police soit ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Soulager les policiers/-ières sur le terrain

Il ne suffit pas d’embaucher davantage de policiers/-ières, mais nous devons également veiller à ce que les policiers/-ières aient plus de temps pour être sur le terrain. Ce n’est pas le cas actuellement : les policiers/-ières perdent beaucoup de temps à rédiger des procès-verbaux et des documents et s’occupent de tâches n’ont rien à voir avec leur mission principale. Si la police disposait de plus de temps, elle pourrait se concentrer davantage sur la détection des délits et les enquêtes.

Les Pirates veulent soulager la police:

  • Les tâches qui peuvent être réalisées par d’autres administrations devraient être cedées, par exemple, le transport des prisonniers/-ières qui pourrait être effectué par le personnel des institutions pénitentiaires.
  • Les tâches administratives de la police devraient être assumées par du personnel civil ;
  • Certaines démarches pourront être réalisées sans la présence de la police (par exemple, remplir des rapports en cas d’accidents de voiture mineurs);
  • La digitalisation de la police doit être une priorité, avec des tablettes et d’autres équipements avec lesquels les policiers/-ières peuvent effectuer leurs tâches de manière numérique ;
  • Grâce à la légalisation du cannabis et à une nouvelle politique en matière de drogues, nous changerons les priorités de la police afin qu’elle ait plus de temps pour traquer les grands criminels;
  • En cas de danger, la police doit pouvoir réagir sans obstacles bureaucratiques. La Police devrait être le seul organe compétent pour certains actes de police sans l’autorisation du/de la ministre ou du/de la bourgmestre, comme pour exemple l’établissement d’un périmètre de sécurité ou la détention administrative préventive.

La police doit être un employeur attractif

Garantir la sécurité publique et l’État de droit sont les tâches essentielles d’un État et c’est pourquoi l’État a besoin de bon(ne)s policiers/-ières. C’est une grande responsabilité pour chaque policier/-ière.

Le métier de police n’est pas facile : on est souvent porteur de mauvaises nouvelles, il faut toujours garder son calme dans de nombreuses situations dangereuses, sans compter les horaires de travail irréguliers et les risques liés à la profession. De plus, depuis la réforme de la police en 2018, des conflits internes ont surgi, car le système de carrière actuel a déclenché des discussions et n’est pas mis en place de manière équitable.

En termes d’attractivité de la Police, les Pirates souhaitent:

  • Réviser la carrière et les récompenses de la police et l’armée, ensemble avec les concernés. La pondération des carrières devrait être basée sur l’éducation, l’expérience, les efforts personnels et des critères objectifs ;
  • Introduire une crèche pour s’adapter aux horaires irréguliers de la police. Ces crèches peuvent également être étendues à d’autres métiers, tels que les sapeurs-pompiers, etc.;
  • Étendre la formation de base des policiers/-ières à deux ans avant que les nouveaux recruté(e)s soient envoyés seuls sur le terrain.

Pas d’agents privés, sécurité publique = Police

Les policiers/-ières protègent notre État de droit en veillant à ce que tout le monde respecte les règles. C’est pourquoi nous confions à la police le monopole de la force publique.

Les Pirates:

  • Sont contre le recours aux sociétés de sécurité privées pour assurer la sécurité des espaces publics;
  • Avec les Pirates, l’organisation de la sécurité publique reste une tâche de la police!

Renforcer les agent(e)s municipaux au lieu d'une police communale

Les Pirates ne pensent pas que l’introduction d’une police communale soit le bon chemin pour assurer la sécurité dans nos communes. La gendarmerie a été abolie il y a des décennies – alors pourquoi créer encore de nouvelles administrations ? Autant plus, il y a également la question de savoir d’où proviendraient et seraient payés les agent(e)s d’une police communale, si la police manque déjà maintenant de personnel.

Pour les Pirates:

  • Le meilleur chemin est de donner à la police et aux agent(e)s municipaux les moyens personnels, matériels et organisationnels dont ils ont besoin pour améliorer la poursuite d’actions illégales ;
  • Les Pirates s’engagent à ce que les agent(e)s municipaux puissent pleinement utiliser leurs compétences afin que les lois et règlements soient respectés.

La vidéosurveillance n’est pas une solution miracle

Au fil des années, la vidéosurveillance s’est développée dans diverses communes de notre pays, même si les études et les expériences sur le terrain montrent clairement que la vidéosurveillance générale ne présente aucun gain en matière de sécurité.

Les Pirates s’engagent pour que:

  • La vidéosurveillance ne soit pas abusée comme remède de miracle pour garantir la sécurité publique. Nous privilégierons toujours les solutions où les policiers/-ières, en uniforme ou avec des moyens techniques ciblés, assurent la sécurité ;
  • Les programmes de vidéosurveillance actuellement utilisés dans diverses communes (comme VISUPOL) soient réévalués et, si nécessaire, arrêtés.