Santé

Inhalt

Une offre solide coordonnée publiquement

Le Luxembourg est un pays riche et notre système de santé fut adéquat pendant de nombreuses années. Mais récemment, la situation a changé. Alors qu’au cours des dernières années, tout a été axé sur la croissance économique et démographique, le secteur de la santé a été oublié. L’arrivée de la pandémie a mis à épreuve le système de santé luxembourgeois et le personnel de santé. Au fil des années, le nombre de lits a diminué, ce qui était également dû au fait qu’il y avait de moins en moins de personnel pour assurer un bon service.

Plus de lits hospitaliers

Parallèlement, il existe une très forte demande pour certains services, notamment d’imagerie médicale comme des IRM. Cette demande toujours croissante n’a pas été prise en compte pendant des années, ce qui entraîne qu’actuellement les délais d’attente sont très longs. Dans ce domaine, un travail plus proactif devra être réalisé à l’avenir, afin que ce genre d’appareils et de services soient disponibles plus rapidement lorsque la demande augmente.

Une libéralisation limitée du secteur de la santé aurait pu assurer l’offre nécessaire dans le secteur extrahospitalier, sans mettre en danger la santé des patient(e)s et la qualité des services. Avec cela, la médecine à deux classes, qui existe depuis longtemps, aurait pu être abolie.

Il ne faudrait pas qu’ici au Luxembourg, les personnes ayant des revenus plus élevés partent à l’étranger pour avoir un accès plus rapide, alors que les personnes ayant des revenus plus faibles doivent souvent attendre des mois.

Nous exigeons donc que:

  • Le nombre de lits hospitaliers doit augmenter en rapport avec un démographie croissante et non pas diminuer;
  • Une meilleure offre adaptée aux besoins de la population;
  • Un Dossier de Soins Partagés (DSP) qui fonctionne réellement et qui est dans l’intérêt du patient;
  • Offrir davantage de services en dehors de l’hôpital, par exemple dans des cabinets privés;
  • Plus de centres médicaux à travers le pays avec des horaires d’ouverture plus aménagés;
  • Construire des centres médicaux à proximité immédiate des hôpitaux, afin de libérer davantage de capacités dans les hôpitaux.

Rendre les métiers de la santé plus attractifs

Aujourd’hui, le personnel de santé nécessaire fait défaut. Cela peut être attribué en très petite partie à la surcharge de travail pendant la pandémie de Covid-19, mais il existe un certain nombre d’autres raisons. Lors du recrutement de nouveau personnel de santé, on a longtemps accordé trop d’importance à la Grande Région, dont le Luxembourg importe la plus grande partie de son personnel soignant.

De nombreux étudiant(e)s qui font leurs études en médecine à l’étranger ne reviennent pas au Luxembourg en raison des conditions de travail peu attractives. En outre, des mesures ont été prises entretemps dans un certain nombre de pays pour maintenir le personnel de santé sur place. Au Luxembourg, un changement de paradigme rapide est nécessaire pour inverser cette évolution et recruter à nouveau du personnel de santé pour le Luxembourg ou le former directement ici.

Nous exigeons donc une amélioration des conditions de travail en:

  • Donnant l’autorisation aux médecins, de se regrouper en sociétés non commerciales. Les médecins peuvent ainsi partager par exemple les frais de loyer, de secrétariat, de matériel, etc… En même temps, le cadre juridique doit empêcher les investisseurs privés d’être autorisés et capables d’investir dans les cabinets. Même au Luxembourg, il existe probablement déjà des cas d’investisseurs dans des cabinets privés, il faut donc agir vite;
  • Créant un cadre de référence luxembourgeois pour l’homologation des titres de docteur et des diplômes des autres professions de santé, car il existe actuellement de très grandes différences et inégalités;
  • Réorganisant et mieux rémunérant les gardes, les stagiaires et les services dans les urgences;
  • Donnant la possibilité d’apprendre un métier de santé sur tous les niveaux scolaires, du niveau le plus bas au niveau le plus élevé. Nous offrons ainsi à plus d’élèves la possibilité de se former pour un métier de santé. Car en plus des médecins et des infirmiers/-ières, nous avons également besoin d’autres professions de santé, comme les aides-soignant(e)s;
  • Soutenant une convention collective pour l’ensemble du secteur des soins qui s’applique aussi bien aux hôpitaux qu’au secteur privé;
  • Proposant davantage de cours et de formations dans le domaine de la médecine et des métiers de la santé. Ici, le ministère de la Santé peut collaborer avec Uni.lu et les cliniques universitaires de la Grande Région;
  • À long terme, une clinique universitaire à part entière au Luxembourg, où les étudiant(e)s et le personnel sont non seulement formés, mais où les patient(e)s bénéficient également d’une meilleure offre et d’une meilleure qualité de différents services.

Une offre de qualité pour tous

L’offre de services et de traitements médicaux doit non seulement être coordonnée, mais également être de haute qualité et accessible à tous. Il existe actuellement le projet Couverture universelle de soins de santé (CUSS), un projet pilote qui devrait permettre à tous d’avoir accès aux services et aux traitements médicaux.

Malheureusement, le projet ne fonctionne pratiquement pas sur le terrain, car les obstacles administratifs sont trop nombreux. Pour cette raison, jusqu’à présent, peu de personnes ont pu bénéficier de ce projet. Cependant, la pauvreté peut rendre malade très rapidement. Il existe donc un risque que de nombreuses personnes tombent gravement malades à cause de leur pauvreté, car elles n’ont pas les moyens pour aller chez le médecin. Dans un pays riche comme le Luxembourg, une telle chose ne devrait pas se produire.

Même si le Tiers payant, annoncé il y a longtemps mais qui n’est toujours pas mis en œuvre, arrive à un moment donné, ce problème ne disparaîtra pas automatiquement. La partie non remboursée par la caisse de maladie, qui doit être payée par le/la patient(e). Les personnes qui n’ont aucun moyen et ne sont donc pas assurées ne seront pas aidées. La situation financière d’une personne ou d’un ménage ne doit en aucun cas conduire à ce que des personnes n’aient pas accès à des services ou traitements médicaux ou uniquement à des services et traitements de qualité inférieure.

En général, il faut accorder une plus grande valeur à la médecine préventive, car la meilleure maladie est celle qui n’apparaît pas du tout. Pour nous, une bonne médecine préventive comprend plusieurs éléments. D’une part, les gens doivent être mieux informés sur les différentes maladies, leurs déclencheurs et ce qu’ils peuvent faire pour les prévenir.

Nous avons besoin davantage de plans de prévention qui informent plus rapidement la population de ce pays et qui soient également mieux coordonnés. Car certaines maladies ont la même origine, comme une alimentation malsaine et trop sucrée.

Nous exigeons donc:

  • Que le facteur « temps » soit être pris en compte dans la nomenclature afin qu’un médecin puisse consacrer plus de temps à un patient si nécessaire, sans avoir à facturer immédiatement un examen important et coûteux;
  • Que le projet de la couverture universelle des soins de santé (CUSS) soit ancré juridiquement et le démantèlement des obstacles administratifs qui font actuellement échouer le projet;
  • D’instaurer enfin le système du Tiers payant;
  • Qu’un meilleur système de santé pour tous soit instauré pour ainsi lutter contre la médecine de seconde classe grâce à un meilleur système de santé pour tous et toutes;
  • Une meilleure médecine préventive;
  • Des plans de prévention plus nombreux et mieux coordonnés.

Améliorer la santé mentale

Pendant longtemps, on n’a pas accordé suffisamment d’importance à la santé mentale. De de nombreuses personnes développent même de la honte lorsqu’elles sont touchées par des problèmes ou des maladies mentales, par peur d’être exclues et stigmatisées. Cependant, les problèmes de santé mentale peuvent toucher n’importe qui, qu’il/elle soit pauvre, riche, jeune, vieux ou quel que soit son sexe. Il ne devrait plus avoir le tabou autour la santé mentale.

Le traitement et la prévention des problèmes de santé mentale doivent donc être accessibles à tous et il faut enfin donner à la santé mentale la place qu’elle mérite dans notre société. Sur le plan politique, il faut faire encore plus pour promouvoir la santé mentale de tous les citoyen(ne)s et garantir une offre de qualité dans tout le pays.

Malheureusement, il existe également des maladies mentales plus graves qui nécessitent plus de temps et de ressources pour être traitées. Mais, le Luxembourg ne dispose que de trop peu de places pour accueillir tous ces cas, car les structures et le personnel nécessaires manquent dans les institutions psychiatriques. En cas d’urgence (par exemple burn-out et dépression avec risque de suicide), des personnes doivent dans certains cas être renvoyées chez elles, alors qu’elles devraient d’être soignées à l’hôpital.

Dans ce contexte, les Pirates exigent:

  • D’investir davantage dans la prévention des maladies mentales. Les offres spécifiques doivent être élargies, par exemple des logements encadrés et des logements thérapeutiques, ainsi que de nouveaux projets tels que des centres de santé mentale devront être construits;
  • Que les soins psychiatriques doivent être accessibles à tous en élargissant et en réorganisant les urgences psychiatriques;
  • Que les institutions psychiatriques puissent être davantage contrôlées de l’extérieur et que la politique s’intéresse donc à la manière de rendre ces lieux aussi agréables et aussi humains que possible pour le/la patient:e mais aussi pour le personnel médical. La protection et les droits du/de la patient:e doivent toujours être au premier plan;
  • La création de ce qu’on appelle des cellules de crise avec des personnes spécialement formées, pour pouvoir intervenir et agir rapidement dans des situations d’urgence où des personnes veulent se suicider. Ces cellules de crise doivent être disponibles par téléphone et, en cas d’urgence, elles peuvent également se rendre chez la personne concernée pour prendre soin d’elle. Elles peuvent évaluer cette personne et, sur cette base, la diriger vers les procédures et les moyens nécessaires pour l’apporter l’aide nécessaire;
  • La promotion, l’appréciation et la détabouisation de la santé mentale dans toutes les couches de la population. Il faut accorder davantage d’importance à la prévention des maladies mentales, par le biais d’une campagne d’information à grande échelle, au cours de laquelle l’État attire l’attention de la population sur l’importance, par exemple, d’une alimentation saine, d’une activité physique suffisante et d’un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée pour la santé mentale des personnes ou pour expliquer aux gens le potentiel addictif de diverses activités;
  • Que davantage de données soient recueillies sur la santé mentale;
  • D’encadrer enfin la profession de psychologue, afin qu’il ne soit plus possible à des personnes non qualifiées d’offrir de tels services.

Assurer un accès rapide aux médicaments

Le Luxembourg importe la plupart de ses médicaments de la Belgique, les autres pays ne représentant qu’une très faible proportion. En cas de pénurie ou de rupture de stock, de nombreux patient(e)s sont confrontés au problème de savoir s’ils doivent ou non prendre un autre médicament, similaire, mais pas toujours complètement identique.

Dans ce domaine, le Luxembourg doit faire preuve de plus de prévoyance et créer le plus tôt possible, et non pas au plus tard qu’en 2030, un entrepôt national où pourra être stocké une certaine quantité de tous les médicaments disponibles au Luxembourg. Les pharmacies de tout le pays sont ensuite approvisionnées à partir de cet entrepôt central, de sorte qu’il n’y a aucun risque que des médicaments restent inutilisés dans l’entrepôt.

Nous demandons donc:

  • Qu’un entrepôt national de médicaments soit bien construit, où sont stockés tous les médicaments disponibles dans ce pays et à partir duquel s’approvisionnent toutes les pharmacies du pays;
  • De rendre les nouveaux médicaments disponibles plus rapidement;
  • Que les notices des médicaments soient mises à disposition numériquement via un code QR, mais il reste une obligation pour les pharmacies de toujours disposer d’une version papier, par exemple pour les personnes âgées.

Mieux encadrer les maladies rares et chroniques

Aujourd’hui, de nombreuses personnes touchées par une maladie rare ou chronique sont trop souvent laissées seules. Elles sont souvent dépassées par la situation, ont souvent des années de souffrance derrière elles avant de recevoir enfin un diagnostic et elles ne savent pas où obtenir de l’aide dont elles ont besoin pour leur maladie.

Surtout dans le cas de maladies rares, le/la médecin généraliste ne peut pas fournir une cette orientation, car il n’a souvent pas l’expertise spécifique pour donner au patient de bons conseils et une bonne orientation. De ce fait, de nombreuses personnes touchées se tournent vers les associations, dans l’espoir d’y trouver de l’aide. Bien sûr, c’est une option, mais ce n’est pas non plus idéal, car les associations n’ont aucun pouvoir par rapport à la caisse de santé. Donc les personnes concernées doivent être mieux encadrées à ce niveau.

C’est pourquoi nous nous engageons à créer une cellule au sein de la caisse de maladie, où travaillent des personnes spécialisées dans les maladies chroniques et rares. Les maladies rares doivent être reconnues plus rapidement par la caisse de santé. Mais pour garantir un diagnostic plus rapide, il est également nécessaire de coopérer plus étroitement avec les pays étrangers, car nous ne pouvons pas avoir tous les médecins spécialistes ici au Luxembourg.

Nous nous engageons à:

  • Créer une cellule au sein de la CNS pour assurer une facturation simplifiée et moins bureaucratique dans le cas de maladies rares ou chroniques. La cellule doit conseiller les personnes concernées et leur fournir des informations importantes, afin que les patient(e)s reçoivent une aide moins bureaucratique pour planifier les visites chez des spécialistes, pour la demande de transfert à l’étranger et pour le traitement immédiat des frais engendrés;
  • Une meilleure reconnaissance des maladies rares.

Faire plus pour les enfants et les jeunes

De même dans le domaine de la santé des enfants et des jeunes, il existe actuellement plusieurs problèmes qui doivent être résolus rapidement. Il s’agit notamment du dépistage des nouveau-nés. Au Luxembourg, seulement 7 maladies sont testées à la naissance, bien qu’il existe des possibilités pour faire des testes pour beaucoup plus de maladies. Dans de nombreux autres pays, plus de 20 maladies différentes sont déjà recherchées lors de ces tests. Grâce à un dépistage plus approfondi, diverses maladies pourraient être détectées beaucoup plus rapidement.

Récemment, lors d’une séance de la Chambre des députés consacrée à une pétition publique, l’attention a été attirée sur le fait que dans le domaine de l’oncologie pédiatrique, nous n’offrons que trop peu de services et de traitements dans notre pays, même si nous avons depuis longtemps atteint des chiffres qui justifieraient une véritable oncologie pédiatrique dans ce pays. Pour cela il faudrait engager un troisième médecin spécialisé.

Il y a encore beaucoup trop de jeunes qui consomment de l’alcool, des drogues et des cigarettes. Le motif est souvent le besoin d’appartenir à un groupe ou l’espoir de résoudre des problèmes privés en s’étourdissant. Ici, il faut investir davantage dans la prévention. L’objectif doit être fixé de manière qu’aucun enfant ou jeune ne commence à consommer ces produits, mais malheureusement les mesures actuelles ne sont pas suffisantes pour le moment.

Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la psychiatrie juvénile. Il y a un manque de personnel et d’offres thérapeutiques dans le domaine extrahospitalier. Pour lutter contre cette pénurie de personnel, des diplômes spécialisés doivent être proposés en collaboration avec l’Uni.lu. Il ne doit y avoir aucun compromis au niveau de la formation du personnel, c’est pourquoi une offre de formation appropriée doit également être proposée dans notre pays.

Nous nous engageons à:

  • Étendre le dépistage des nouveau-nés, de sorte qu’on teste plus de maladies;
  • Créer un centre oncologique à part entière avec suffisamment de médecins pour les enfants et les jeunes au Luxembourg;
  • Investir davantage dans la prévention de l’alcool, des drogues et du tabac, afin d’empêcher autant que possible la consommation chez les jeunes;
  • Proposer en collaboration avec Uni.lu un diplôme d’études spécialisées en psychiatrie infanto-juvénile ainsi que d’autres diplômes dans ce domaine avec un accent sur les enfants et adolescents;
  • Créer des centres de l’enfance, où différentes disciplines de la psychiatrie de l’enfant et de la jeunesse se réunissent en milieu extrahospitalier et peuvent également travailler ensemble dans l’intérêt des jeunes patient(e)s.

Santé sexuelle et grossesse

De nombreux cas de maladies sexuellement transmissibles sont dépistées au Luxembourg. La raison en est l’insuffisance de la prévention et de l’éducation. Une grossesse non désirée est une situation très difficile pour les femmes concernées. Elles doivent prendre une décision importante qui aura des conséquences considérables sur leur vie. Dans certains cas une femme décide de ne pas garder l’enfant et d’avorter. Les femmes plus jeunes qui, par exemple, vont encore à l’école ou étudient et sont assurées par leurs parents, craignent que leur décision soit annoncée par une facture de la caisse de maladie et qu’elles doivent craindre d’éventuelles conséquences.

Les Pirates s’engagent à:

  • Investir davantage dans la prévention et l’éducation sur les maladies sexuellement transmissibles et la contraception. Il faut intervenir davantage dans les écoles pour sensibiliser au plus tôt possible les jeunes des dangers et aux conséquences possibles de ces maladies;
  • La réalisation d’avortement de manière complètement anonyme et gratuite, sans traces;
  • La collection anonyme de données uniquement à des fins statistiques, par exemple sur le nombre d’avortements pratiqués par an;
  • L’abolition du délai obligatoire de trois jours pour réfléchir à un éventuel avortement.

Une maison de naissance pour le Luxembourg

De nombreuses femmes ne souhaitent pas accoucher dans une maternité, car elles ne s’y sentent pas à l’aise pour diverses raisons ou ont vécu de mauvaises expériences dans le passé. Ces parents doivent pouvoir mettre leur enfant au monde dans une maison de naissance, sans avoir à prendre de risques inutiles pour la mère et l’enfant, même si les soins médicaux directs y sont moins accessibles que dans une maternité. Nous avons donc besoin d’un cadre et de lignes directrices claires pour garantir la plus grande sécurité possible, et ces maisons de naissance doivent être reliées géographiquement et par une étroite coopération à une maternité, au cas où des soins médicaux s’imposent lors de l’accouchement.

Plus de médecins de travail

Aujourd’hui, les délais d’attente pour consulter un médecin de travail ou pour qu’un médecin du travail effectue un contrôle médical sont beaucoup trop longues. Les Pirates exigent que, le système des médecins de travail soit réorganisé et fonctionne de manière plus régionale. Il faut donc davantage de médecins de travail. Il faut valoriser la médecine du travail, afin d’assurer le bon fonctionnement du système. De même il est nécessaire d’examiner quelles tâches font encore du sens aujourd’hui et où du temps pourrait être gagné afin que d’autres tâches puissent être mieux suivies. En échange, il est important que les patient(e)s et les médecins aient accès à l’analyse du médecin de contrôle, afin qu’ils puissent dresser un tableau plus complet et décider des prochaines étapes.

C’est pourquoi nous demandons que:

  • Le métier de médecin du travail soit plus attractif;
  • Le service de la médecine de travail soit déchargé d’occupations secondaires;
  • Le fonctionnement régional du service soit instauré;
  • Les décisions des médecins de contrôle soient plus transparent.

Droits de brevet : accès aux vaccins

La pandémie nous a montré que d’un côté, nous pouvons travailler ensemble en Europe si nous le souhaitons, mais d’un autre côté, que la solidarité n’est malheureusement pas toujours notre plus grande force.

Contrairement aux Etats-Unis ou à l’Angleterre, l’Europe n’a pas arrêté l’exportation de vaccins Covid-19 vers d’autres pays. Mais le vaccin Covid-19 n’a pas été distribué uniformément dans le monde. Alors que dans d’autres pays seulement 2% de la population sont vaccinée, au Luxembourg des vaccins ont dû être détruits.

En général, les Pirates s’opposent au fonctionnement actuel du droit des brevets. Il faut éviter en toutes circonstances de breveter des banalités ou même de bloquer le progrès par le biais de brevets. Ce sont les raisons pour lesquelles les Pirates s’y opposent. En remplacement, nous exigeons la mise en place de méthodes alternatives en créant des incitations dans le but de favoriser l’innovation.

Nous considérons souvent les brevets comme un frein au progrès et à la productivité. La crise du Covid-19 a clairement montré que les brevets peuvent coûter des vies. Le brevet ne doit pas être l’activité commerciale.

C’est pourquoi nous demandons:

  • Qu’un accord international soit trouvé, qui devrait garantir qu’en cas de prochaine pandémie mondiale, le vaccin correspondant soit immédiatement mis à la disposition de tous les États du monde, sans brevet;
  • Le démantèlement des monopoles et une ouverture des marchés;
  • La fin des brevets à vie, pour des brevets sur des êtres vivants, des gènes, des idées commerciales, des médicaments et même des logiciels.