Seulement en protégeant notre environnement et nos ressources, nous pouvons garantir la survie de l’homme et de l’animal et assurer à long terme la prospérité de notre société. L’homme ne peut et ne doit pas détruire la base de sa vie sur notre planète bleue. Les Pirates reconnaissent clairement la priorité de la protection de l’environnement et du climat, et s’engagent pour une reconsidération de notre économie ainsi que de nos habitudes. Nous devons encourager les comportements qui harmonisent notre économie avec notre environnement et respectent nos ressources.
L’État doit lui-même montrer l’exemple lors de l’achat de nourriture, boissons, matériaux et vêtements pour ses administrations et structures. Il ne doit pas économiser sur la qualité des bons aliments et produits.
C’est pourquoi les Pirates exigent:
La fondation IDEA, dans son document de travail n°7 « Quelques réflexions sur le budget 2022! », a proposé la mise en place d’un fonds pour les catastrophes naturelles permettant de mobiliser rapidement des fonds pour financer les conséquences du changement climatique au Luxembourg et soutenir les victimes. La Cour des Comptes recommande également, dans son avis budgétaire 2022, la création d’un fonds spécial pour les catastrophes naturelles.
Nous devons motiver les citoyen(ne)s à vivre un mode de vie plus écologique principalement par des incitations positives. Les personnes qui vivent dans le respect de la nature et du climat devraient être récompensées par l’État. Le principe actuel de la taxe sur le CO2 ne fait que punir les gens, sans les motiver à réduire leurs émissions de CO2.
Le STATEC a déjà des données qui montrent ce qu’une personne gagne et consomme en moyenne par an et de combien elle a besoin pour vivre dignement au Luxembourg. On sait également, que le Luxembourg produit environ 15 tonnes de CO2 par habitant et par an. Sur la base de ces données actuelles, nous souhaitons établir un modèle fiscal pour récompenser les comportements responsables vis-à-vis du climat.
Chaque personne reçoit chaque mois une aide directe (bonus climatique) ajoutée à son salaire, sa pension ou tout autre revenu. Cette aide est distribuée, comme les allocations familiales, sans grande bureaucratie à tout le monde. Ainsi on pourrait, dans un premier temps, donner 50€ par mois à chacun:e. Après quelques années, on pourrait augmenter cette aide à 100€, 200€, etc., tout en ajustant la taxe sur le CO2. Supplémentairement la taxe sur le CO2 serait, comme une TVA, appliquée à différents produits. Ainsi une pomme bio de la Grande Région deviendrait alors moins chère qu’une pomme de la Nouvelle-Zélande par exemple. Les produits ayant parcouru de longues distances seraient plus chers que les produits locaux. Mais puisque les gens reçoivent 50€ de plus chaque mois, ils ne ressentent pas cet impact et gardent leur choix.
L’idée est que les personnes qui consomment plus paient, tandis que celles qui sont économes et écoresponsables sont récompensées à la fin du mois pour leur comportement neutre en carbone.
Les Pirates souhaitent:
Depuis l’invasion de l’Ukraine, la plupart des gens sont devenus conscients de la valeur de l’eau et de l’énergie. Nous devons être économes avec nos ressources et c’est pourquoi nous, les Pirates, soutenons le principe selon lequel celui qui consomme plus de ressources ou pollue davantage l’environnement doit en payer le prix (= principe pollueur-payeur).
En même temps, nous sommes convaincus qu’il est injuste de faire porter les coûts sur les plus vulnérables de notre société et que tout le monde doit avoir accès à un minimum d’énergie et d’eau.
Les Pirates veulent:
L’eau est une ressource vitale, c’est pourquoi nous devons l’utiliser avec parcimonie et responsabilité. L’eau potable ne devrait généralement pas être utilisée pour laver les voitures, arroser les jardins ou alimenter les fontaines.
Les Pirates veulent de l’eau propre pour tous en:
Les sources d’énergie nucléaire ne sont pas une alternative aux énergies fossiles : l’énergie nucléaire est coûteuse et dangereuse pour les humains, les animaux et la nature. Un petit accident entraîne des conséquences qui ne peuvent plus être réversibles pendant des générations. C’est une manière incertaine et finalement aussi coûteuse de produire de l’énergie. Entretenir et démanteler les centrales nucléaires coûte très cher aux contribuables, tandis que les exploitants profitent de millions en subventions. Lors des sécheresses, il existe également un risque que les centrales nucléaires ne produisent plus d’énergie (voir la France pendant l’été 2022).
Les Pirates:
Les Pirates plaident pour une meilleure politique contre le gaspillage alimentaire. Chaque aliment coûte des ressources (temps, travail, matériaux). Les producteurs/-trices, les supermarchés et les restaurants, donc tous ceux qui vendent de la nourriture, doivent être davantage responsabilisés pour sauver des aliments. En tant que consommateurs, nous devons également valoriser la qualité des aliments.
Le gaspillage alimentaire dans notre pays doit être stoppé en:
Nous sommes au 21ème siècle, et tout le monde devrait être conscient qu’il faut jeter ses déchets dans une poubelle et non dans la nature. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour chacun:e.
Les Pirates luttent contre la pollution:
Les Pirates s’engagent à mettre fin à l’utilisation inutile du plastique et à n’utiliser cette ressource que là où elle a un sens à long terme. Le plastique ne doit plus être une alternative bon marché à d’autres matériaux, ni un article jetable.
Pour ce faire, nous plaidons pour:
Actuellement, il y a trop de labels. L’arbre cache la forêt et beaucoup de consommateurs/-trices ne s’y retrouve pas. Les seuls labels indépendants qui ne sont pas orientés vers le profit et qui sont impartiaux, sont les labels étatiques, qui sont légalement définis et contrôlés (par exemple, le label EU-BIO).
Nous demandons:
L’industrie textile et vestimentaire est un secteur hautement globalisé et lucratif. La production est souvent organisée à travers les continents et les vêtements parcourent des milliers de kilomètres avant d’être disponibles dans nos magasins. Cette industrie s’est organisée au niveau international pour bénéficier d’un travail à coût bas dans des pays à bas salaires avec des réglementations environnementales moins strictes. Le bilan environnemental de l’industrie de la mode est misérable.
Les Pirates veulent introduire des mesures supplémentaires pour rendre l’industrie textile progressivement plus durable:
Le droit à la réparation signifie que tous les utilisateurs/-trices de produits peuvent effectuer des réparations aussi simplement que possible. Cela signifie qu’ils/elles doivent pouvoir soit remplacer eux-mêmes une pièce, soit avoir accès à suffisamment de points de service où le produit peut être réparé. De plus, la réparation doit également être rentable : les pièces de rechange ne doivent pas coûter plus cher que le produit lui-même et doivent être disponibles partout.
Nous revendiquons:
Les sources d’énergie nucléaire ne sont pas une alternative aux énergies fossiles : l’énergie nucléaire est coûteuse et dangereuse pour les humains, les animaux et la nature. Un petit accident entraîne des conséquences qui ne peuvent plus être réversibles pendant des générations. C’est une manière incertaine et finalement aussi coûteuse de produire de l’énergie. Entretenir et démanteler les centrales nucléaires coûte très cher aux contribuables, tandis que les exploitants profitent de millions en subventions. Lors des sécheresses, il existe également un risque que les centrales nucléaires ne produisent plus d’énergie (voir la France pendant l’été 2022).
Les Pirates:
Au cours des dernières années, différentes études ont conclu que la simple réduction des émissions de CO2 ne suffit plus pour atteindre notre objectif climatique d’un réchauffement global maximal de 1,5°C. En parallèle à la réduction des gaz à effet de serre, des efforts doivent également être faits pour éliminer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère. Nous parlons ici de la capture du carbone ou de technologies à émissions négatives.
La capture du carbone consiste à filtrer le CO2 de l’air et à le stocker sous d’autres formes où il ne contribuera plus au réchauffement climatique. Cela peut se faire sous différentes formes: dans des couches de pierre ou dans des matériaux de construction comme le béton. Il y a aussi la possibilité de créer des carburants de synthèse (E-fuels). Ces carburants sont au moins neutres en CO2 et peuvent réduire davantage la part des combustibles fossiles à court et moyen terme.
Les Pirates:
Renoncer au béton permet une meilleure protection contre les hautes températures et les inondations. L’État, en collaboration avec les services de jardinage des communes, devrait privilégier la végétation spontanée et les plantes locales. La végétation spontanée nécessite moins d’entretien, favorise la biodiversité et coûte finalement moins cher aux contribuables.
Les Pirates veulent voir de la vraie nature plutôt que du béton avec des fleurs:
Comme le Luxembourg connaît une grave pénurie de logements, il est davantage nécessaire de construire. Cependant, nous ne devons pas opposer notre politique de construction à la nature, car cela aurait de graves conséquences pour notre environnement en termes de perte de biodiversité, d’imperméabilisation des sols, d’inondations et de qualité de vie.
Pour le secteur de la construction, nos principes sont les suivants:
En raison de l’activité intense dans le secteur de la construction, de grandes quantités de déchets de construction sont générées : des anciens bâtiments sont démolis et du sol doit être excavé. Actuellement, il existe des décharges de déchets de construction à travers le pays où ces déchets peuvent être amenés. Cependant, dans de nombreux endroits, ces décharges sont pleines et il est depuis des années difficile d’en créer de nouvelles.
Le problème des déchets de construction doit être abordé de manière résolue:
Le secteur militaire, avec toutes ses infrastructures et son matériel consommateur de carburant au sol, sur l’eau et dans les airs, est l’un des plus grands émetteurs de CO2 au monde. Il y a quelques années, les Pirates ont demandé une évaluation des émissions de CO2 de l’armée, et sur cette base, la politique climatique au sein de l’armée devrait être encouragée. L’armée luxembourgeoise doit être incluse dans l’atteinte des objectifs climatiques.
Le documentaire Netflix « Seaspiracy » démontre combien la pêche industrielle est préjudiciable pour notre planète. Le fait que nous consommions au Luxembourg du poisson issu de la pêche industrielle entraîne des répercussions mondiales. Outre le fait que le poisson de mer a souvent parcouru des milliers de kilomètres, une grande partie du plastique présent dans nos océans est due à l’industrie de la pêche. En haute mer, il n’y a pas de contrôle : le braconnage, la pollution environnementale, la protection des animaux et l’esclavage sont au quotidien. Une telle pêche intensive sans contrôle détruit les écosystèmes.
Les Pirates veulent imposer des limites à l’industrie de la pêche:
Selon le STATEC, en 2021, seulement 16% de nos arbres étaient dans un bon état. Ce n’est pas seulement un problème au Luxembourg, mais à l’échelle européenne, en raison du changement climatique, des longues périodes de sécheresse et des monocultures en sylviculture. Ces derniers ont surtout favorisé la propagation du scolyte chez les épicéas. De nombreux propriétaires de forêts se rend très tôt compte que leurs abres sont contaminés, mais ne trouvent cependant personne pour abattre ces arbres malades.
Les forêts ne sont pas seulement un habitat et un réservoir actif de CO2, mais aussi un fournisseur de la ressource du bois, qui joue un rôle important dans l’économie circulaire, que ce soit pour la construction, la production ou l’énergie. Le bois, qui pousse localement dans notre pays et repousse après un certain temps, a l’avantage de ne libérer que le CO2 qu’il a stocké pendant sa durée de vie. Cela rend le bois bien plus avantageux que les énergies fossiles issues du pétrole et du charbon.
Pour protéger nos forêts au Luxembourg et à l’échelle européenne, nous devons:
Actuellement, le gouvernement est conseillé par des organes où les ministères décident eux-mêmes qui sont les personnes autorisées à siéger. La protection de l’environnement et du climat doit, à notre avis, être discutée partout, au niveau du gouvernement ainsi qu’au niveau local parmi la population. Le travail du Conseil citoyen pour le climat a montré que les citoyen(ne)s sont parfois prêts à aller plus loin que la politique actuelle sur certaines questions .
Les Pirates souhaitent:
Depuis des années, la croissance est perçue comme quelque chose qui tombe du ciel. Pourtant, la croissance est politiquement souhaitée au Luxembourg, fabriquée localement et n’est pas mauvaise à tous égards. La croissance, politiquement voulue, est avant tout quantitative : plus d’économie, plus d’emplois et finalement plus de recettes fiscales pour maintenir notre système social en fonctionnement.
Cependant, depuis quelques années, nous constatons comment cette croissance quantitative affecte la qualité de vie au Luxembourg. Le problème n’est pas la croissance en soi, mais l’ampleur et la direction de la croissance. Cela est dû au fait que nous avons laissé le champ libre à la croissance quantitative et que les conséquences négatives sont ignorées, telles que les prix sur le marché du logement, le trafic, la dispersion de notre pays et la consommation excessive de ressources.
Les Pirates estiment que l’État doit guider la croissance:
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66