Depuis sa création, le parti Pirate est un parti participatif. Le programme du parti a été élaboré en collaboration avec les membres de notre parti dans le cadre de nombreux groupes de travail. Depuis que nous sommes représentés à la Chambre des députés, nos députés ont veillé à ce que les citoyen(ne)s aient davantage leur mot à dire dans la politique. Sur fro.lu, chacun:e peut poser des questions parlementaires à notre gouvernement. Ainsi, le gouvernement est également contrôlé par les citoyen(ne)s. Sur stëmm.lu, chaque membre des Pirates peut donner son avis sur le travail effectué à la Chambre des députés. Nous avons également fait voter les membres de notre parti sur le sujet d’une éventuelle l’obligation de vaccination. A la Chambre des députés, nous avons respecté le vote de nos membres. Une plus grande participation des citoyen(ne)s à la politique est possible et nous voulons continuer à la faire progresser.
Le Luxembourg est dans une situation particulière : nous vivons dans un pays où moins de la moitié des habitant(e)s ont le droit de voter. Le résultat des élections législatives n’est donc pas représentatif de la société luxembourgeoise.
Les Pirates:
Rapprocher la politique des citoyen(ne)s et enfin permettre aux gens de participer à la politique, sans que les gens aient besoin d’avoir une carte de parti ou d’être des politicien(ne)s. Voilà le but du conseil citoyen, que nous, les Pirates, réclamons. En 2019, les Pirates avaient déjà déposé une proposition de loi pour introduire un tel conseil citoyen.
Les gens sont tirés au sort parmi la population, qui se réunit ensuite en conseil citoyen. Ce conseil devrait être composé de personnes ordinaires et refléter la société. Le mandat au sein du conseil citoyen devrait être totalement incompatible avec d’autres mandats politiques.
Les gens du conseil citoyen travaillent de façon autonome sur les enjeux qui leur tiennent à cœur. Ces questions sont débattues au sein du conseil des citoyens et font l’objet d’un rapport, qui est ensuite présenté au parlement et y est débattu. Le conseil des citoyens peut également élaborer lui-même des solutions, qui doivent ensuite être présentées et votées dans la Chambre des députés. La mise en œuvre peut être décidée sous la forme d’une motion, d’une résolution ou d’un projet de loi dans la chambre.
Les Pirates vont:
Il faut de l’argent pour mettre en œuvre des mesures politiques. Actuellement, les politiciens élus décident comment cet argent sera utilisé et où il ira. Nous, les Pirates, pensons que les citoyen(ne)s devraient également avoir leur mot à dire sur la manière dont l’argent de leurs impôts est utilisé, investi ou distribué. C’est exactement pour cela qu’il faut le budget participatif. Jusqu’à présent, plus de 4000 villes et conseils communaux en Europe ont déjà introduits cette forme de participation citoyenne.
Nous, les Pirates, vont faire en sorte que:
Tout/e député/e a le droit de poser à un/e ministre des questions parlementaires, auxquelles le/la ministre doit répondre dans un délai d’un mois. Les questions concernent le plus souvent le fonctionnement et le travail d’une administration ou les visions politiques du/de la ministre.
Les Pirates réclament:
Les citoyen(ne)s luxembourgeois devraient avoir la possibilité de s’exprimer sur tous les projets de loi et propositions législatives introduits à la Chambre des députés. L’idée est de donner à la société civile, notamment en cas de réformes plus profondes, une tribune publique afin que les projets soient mieux discutés et réfléchis avant d’être votés dans la Chambre. Il s’agit aussi de contrôler le travail des élus.
Les Pirates demandent que:
La nouvelle constitution stipule que les citoyen(ne)s peuvent soumettre des initiatives législatives si 12 500 électeurs les signent. Ces initiatives législatives doivent ensuite être commentées par la Chambre.
Les Pirates revendiquent:
Les pétitions publiques donnent aux citoyen(ne)s la possibilité de présenter leurs idées politiques au parlement. De plus en plus de personnes osent lancer leurs propres pétitions ce que les Pirates constatent avec une grande satisfaction. Malheureusement, la plupart du temps, cela reste de simples auditions : l’idée est discutée et généralement les idées ne sont pas mises en œuvre après les discussions.
Les Pirates veulent:
Il existe de nombreuses autres façons d’impliquer les citoyen(ne)s dans le débat politique. L’idée est toujours d‘inciter les personnes qui ne sont pas actives dans la politique, les syndicats ou les groupes d’intérêt à participer. Ces formes de participation citoyenne peuvent être utilisées pour de nombreuses questions où existent encore des tabous politiques. L’objectif est toujours que les citoyen(ne)s puissent choisir le format qui leur convient le mieux et leur donne la liberté de discuter.
À titre d’exemple on pourrait citer le forum des citoyen(ne)s (Bierger:inne-Forum), où les gens se réunissent pour une période courte et intensive afin de discuter d’un sujet et où des recommandations concrètes doivent être faites, qui sont ensuite transmises à la Chambre. La Chambre des députés traite les recommandations sous une forme définie à l’avance. D’autres formes de participation citoyenne sont les Future Labs, les conférences citoyennes ou les panels, chaque format étant mieux adapté à tel ou tel sujet.
Les Pirates vont:
Les Pirates sont favorables aux fusions des communes, car de cette façon les ressources peuvent être mieux utilisées et les communes fusionnées peuvent mieux planifier des projets plus grands. La décision de fusionner les communes appartient toutefois aux citoyen(ne)s.
Par conséquent, pour nous, c’est clair que:
La répartition inégale de la pondération des votes au Luxembourg est antidémocratique, car un vote dans la circonscription Nord compte pour un quart de moins qu’un vote dans la circonscription Centre. Un:e citoyen:ne d’une autre circonscription n’est pas non plus libre d’élire un homme ou une femme politique d’une autre circonscription. Cette approche ne rend pas justice au principe selon lequel chaque vote a la même valeur.
Les Pirates:
Pour les Pirates, il est clair que le vote obligatoire n’est pas la bonne mesure pour convaincre les gens du système démocratique. Les citoyen(ne)s doivent être convaincus du système et nous ne pouvons pas y parvenir en forçant les gens à se rendre à l’isoloir. Chacun:e devrait être libre de décider s’il veut voter et pour qui il veut voter – cela implique également de permettre le choix de ne pas voter.
Les Pirates:
Au Luxembourg, contrairement à la plupart des pays du monde, il n’existe toujours pas de loi qui détermine les conditions qu’une organisation doit remplir pour être reconnue comme parti et ainsi pouvoir participer aux élections. Surtout, l’affaire CSV-Frëndeskrees a montré que des partis qui n’ont pas la personnalité juridique recourent à d’autres constructions juridiques et évoluent dans une zone d’ombre juridique pour être en mesure de fonctionner. Même pour les citoyen(ne)s, il n’est pas facile de savoir quand un parti est reconnu comme tel. Les nouveaux partis sont importants pour la démocratie et devraient donc être soutenus par l’État proportionnellement à leurs résultats électoraux, à condition qu’ils déclarent leurs recettes et leurs dépenses.
Par conséquent, les Pirates réclament:
Aujourd’hui, il est possible d’être bourgmestre d’une grande commune et en même temps d’accepter un mandat de député(e). Les politicien(ne)s reçoivent donc un congé spécial pour accomplir ces tâches. Il faut se demander si l’on peut, en tant que bourgmestre ou échevin(e) d’une grande commune avec de nombreux habitant(e)s, une énorme administration avec des centaines d’employé(e)s et de nombreux projets différents, assurer un travail sérieux dans un emploi normal chez un employeur/-euse ou comme député(e). Il faut donc évaluer quels mandats, surtout dans les grandes communes, sont aujourd’hui compatibles avec les nouveaux enjeux au niveau local et si le cumul des mandats est dans l’intérêt du/de la citoyen:ne.
C’est pourquoi les Pirates demandent :
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66