Nous sommes confrontés à une pénurie de logements et il est évident que dans un avenir proche, il ne sera pas possible de construire suffisamment de logements pour répondre à la demande actuelle. Les logements publics sont un bien rare et il est donc nécessaire de définir des priorités lors de l’attribution de logements publics.
Les Pirates:
La location-vente offrirait une grande flexibilité aux gens qui conservent toujours le choix entre louer ou acheter. Cette formule existe déjà en Allemagne et pourrait être relativement facilement mise en œuvre.
Dans le cadre de la location-vente, l’idée est que la valeur de l’immobilier soit fixée dans le contrat de location. Une partie du loyer payé par le/la locataire d’un logement public est convertie en crédit. Lorsque le/la locataire souhaite acheter le logement, il peut déduire ce crédit du prix d’achat.
Par exemple, si une personne loue un logement public de 100 m² et paie un loyer de 1.000 € par mois, la valeur de la propriété est fixée à 400.000€.
Dans notre exemple, le/la locataire pourrait utiliser 800€ de son loyer en tant que note de crédit. Après cinq ans, le/la locataire aurait ainsi épargné 48.000 € (800 € * 12 mois * 5 ans).
S’il souhaite acheter le logement, il peut déduire ce montant du prix d’achat fixé au début du contrat. Il devient alors propriétaire du logement, mais pas du terrain qui appartient à l’Etat qui conserve un droit de rachat exclusif du logement. Lorsque le/la locataire vend le logement, l’État récupère le logement et le/la locataire peut investir son argent sur le marché privé. Le logement public peut alors être reloué à la personne suivante.
Actuellement, l’État consacre des millions d’euros chaque année aux subventions de loyer. Ces aides sont versées aux locataires lorsque le loyer dépasse un certain seuil du revenu. D’un point de vue économique, ces aides ne sont pas très efficaces, car le propriétaire d’un logement peut choisir parmi de nombreuses personnes éligibles, ce qui lui permet d’augmenter le loyer. Ces aides font donc monter les prix, car les bas salaires se font concurrence, tandis que les propriétaires n’ont pas d’incitation à réduire leurs loyers.
Les Pirates estiment que:
Au cours des dernières années, la « Gestion Locative Sociale » a permis à des citoyen(ne)s à faibles revenus d’obtenir des logements et des logements vacants ont été mis en location.
Les Pirates jugent ce modèle positif et souhaitent:
Pour de nombreuses personnes, il est difficile d’économiser suffisamment d’argent pour acheter un logement car ils doivent payer un loyer. En revanche, les propriétaires peuvent déduire les intérêts de leurs prêts immobiliers de leurs impôts.
Les Pirates souhaitent que :
Le loyer ne représente actuellement que 0,5 % de l’indice du coût de la vie qui fait augmenter l’index. Ce chiffre n’est pas réaliste : pour de nombreux habitant(e)s du pays, le loyer représente plus de 40 % de leurs dépenses. Le poids du loyer dans l’indice du coût de la vie doit être ajusté à la hausse.
Il est incompréhensible que ce soit toujours le/la locataire qui doit payer la commission de l’agent immobilier.
Les Pirates proposent donc:
La législation actuelle sur la location prévoit qu’un contrat de location se renouvelle automatiquement chaque année, sauf si le/la locataire résilie trois mois avant la fin. Cette règle (prorogation tacite) complique la situation pour de nombreux locataires qui ont du mal à trouver un logement à une date précise. En Allemagne, le cadre légal est plus flexible : un contrat de location est généralement à durée indéterminée, et le/la locataire peut résilier à tout moment moyennant un préavis de trois mois.
Les Pirates ont proposé une loi à la Chambre des députés qui prévoit:
Les logements sociaux sont la propriété de l’État ou d’une associations à but non lucratif, afin d’aider des personnes qui se trouvent dans des situations de vie difficiles et d’éviter que ces personnes se retrouvent à la rue. Les Pirates estiment que les logements sociaux doivent être loués et non vendus, car un logement social vendu ne reste plus un logement social.
Nous revendiquons:
Les commissions de loyers au niveau communal ne fonctionnent pas efficacement dans de nombreux cas ou sont complètement absentes. Il ne devrait pas y avoir de différence de traitement selon la commune où on habite.
Les Pirates proposent donc:
À l’étranger, il n’est pas extraordinaire que les gens se regroupent pour vivre en colocation. Les règles en matière de colocation au Luxembourg le rendent cependant difficile pour de nombreux propriétaires de s’engager dans ce modèle. En tant que propriétaires, ils préfèrent avoir un interlocuteur/-trice direct en cas de problème et de garanties.
De plus, la définition actuelle de la « communauté domestique » empêche aussi la création de colocations. Les réfugié(e)s qui vivent temporairement chez des familles ou en colocation ont ainsi du mal à obtenir le REVIS.
Les Pirates souhaitent faciliter la création de colocations et proposent:
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66