Les prix des loyers sur le marché privé ont littéralement explosé depuis 2018, avec pour conséquence que de nombreuses personnes qui vivent au Luxembourg doivent consacrer beaucoup d’argent chaque mois pour payer un loyer ou un prêt immobilier. D’autres personnes n’ont plus aucune chance de trouver un logement ici au Luxembourg et sont contraints de quitter le pays. Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui ont grandi ici soient obligées de partir pour des raisons financières ! Pour les Pirates, la crise du logement est une priorité claire. Les Pirates souhaitent une politique du logement où ce n’est pas le portefeuille bien rempli qui décide, mais où tout le monde peut avoir un toit au-dessus de la tête.
102 communes, plusieurs ministères et deux promoteurs publics sont actuellement impliqués dans la construction de logements publics. Les communes ont pris le devant dans de nombreuses décisions en matière de logement, ce qui complique parfois la situation dans la construction.
Selon les chiffres officiels de STATEC, nous aurions besoin d’environ 8.000 logements supplémentaires par an pour répondre à la croissance démographique de notre pays. Même à une époque où les taux d’intérêt étaient plus bas, nous n’avons pas réussi à construire plus de 4.000 logements par an. On parle aussi beaucoup de plus de 4.000 hectares de terrains disponibles pour la construction, mais l’État ne connait même pas le chiffre exact de combien de ses terrains sont actuellement utilisés pour des projets de construction.
Les Pirates souhaitent un plan directeur pour le logement qui inclut:
Différents fonds publics, dont le fonds de compensation, détiennent d’énormes réserves investies en grande partie dans des projets étrangers qui ne respectent ni les droits de l’homme, ni l’environnement, ni le climat.
Les Pirates proposent:
A l’état actuel, diverses lois régissent les règles de la construction, dont la loi sur l’aménagement du territoire de 2004, loi sur la protection de la nature, loi sur la protection des monuments, etc. Puis, chaque commune a son propre règlement de construction, ce qui crée plus de bureaucratie pour les architectes et les constructeurs/-trices. Les Pirates veulent une meilleure vue de l’ensemble de toutes ces règles et une harmonisation entre les différents règlements communaux. Les règles de construction devraient surtout se limiter à l’utilisation du terrain ou la densité d’occupation attendue, et ne pas spécifier la couleur du toit ou le type de porte de garage.
Les Pirates demandent:
Lorsqu’on construit plus de logements sur un même terrain, alors on baisse les coûts chaque untié de logement suppléementaire, car le coût du terrain peut être réparti sur plus d’unités, sachant que les coûts de construction sont stables (environ 4.000 €/m2). D‘ailleurs, des bâtiments plus grands permettent d’héberger des services directement dans le bâtiment, comme des crèches, des épiceries, des boulangeries, des cabinets médicaux ou des kinésithérapeutes.
Dans d’autres endroits, notamment en milieu rural, les Pirates sont en faveur de solutions alternatives qui s’intègrent dans le paysage.
Les Pirates:
Les procédures de construction au Luxembourg sont complexes et peu transparentes. C’est d’autant plus vrai car en plus de l’administration communale, quatre ministères peuvent être impliqués dans un projet de construction. De nombreux maîtres/-esses d‘ouvrage se retrouvent frustrés dans le labyrinthe bureaucratique. Pourtant, les procédures restent nécessaires pour éviter des développements inappropriés.
Les Pirates plaident pour des modifications des procédures en misant sur la numérisation:
Actuellement, sur le plan national, seuls deux grands promoteurs/-trices publics importent dans la construction de logements publics: le Fonds du Logement (FDL) et la Société Nationale d’Habitations à Bon Marché (SNHBM). La liste d’attente pour obtenir un logement abordable par ces promoteurs/-trices publics est longue, et ces deux entités ne parviennent pas à suivre la demande depuis des décennies. Le besoin élevé en logements abordables nécessite que l’État collabore également avec le secteur privé, qui réalise plus de 90 % des nouvelles constructions chaque année.
Les Pirates sont favorables à:
Afin d’utiliser rapidement les terrains à bâtir jusqu’à ce que suffisamment de logements publics soient disponibles, nous proposons:
Bien que le secteur de la construction soit l’un des plus importants secteurs en Europe, il manque de main-d’œuvre pour construire plus rapidement. Parallèlement, les salaires dans le secteur de la construction sont parmi les plus bas, en tenant compte des chiffres de STATEC. Le Fonds monétaire international et l’Autorité de la concurrence ont également constaté la même situation. Pour les Pirates, les conditions de travail dans le secteur de la construction doivent être améliorées pour attirer plus de travailleurs/-euses.
Nous proposons:
Actuellement, la loi prévoit que le/la bourgmestre d’une commune délivre les autorisations de bâtir lorsque toutes les règles de planification territoriale et de plan d’aménagement sont respectées. Cependant, dans la crise actuelle du logement, où les terrains sont devenus rares, cela peut rapidement conduire à des situations qui peuvent entraîner des conflits d’intérêt et de la corruption.
Les Pirates souhaitent:
Ce comité devrait réunir des représentant(e)s de propriétaires, de locataires, de scientifiques, de professionnel(le)s de l’immobilier et d’institutions financières pour fonctionner comme un «think tank» et conseiller la politique en matière de logement grâce à des avis indépendants. Ce conseil devrait représenter la société civile et non la classe politique.
Nous ne résoudrons pas le problème du logement en nous concentrant uniquement sur notre pays. La Grande Région doit être activement impliquée dans la résolution du problème du logement. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie de manière transfrontalière. Le potentiel de la Grande Région doit être exploité pour réduire la pression sur le marché national du logement.
Les Pirates pourraient s’imaginer des projets de construction et d’infrastructure conjoints sur les frontières, avec la participation conjointe des communes et de l’État.
Les rapports de l’Observatoire de l’Habitat montrent qu’au Luxembourg, il reste environ 4.000 hectares de terrain constructible, ce qui permettrait de construire des logements pour au moins 300.000 personnes supplémentaires. Plus de 500 hectares appartiennent déjà à l’État et aux communes, ce qui suffit pour construire de dizaines de milliers de logements au cours des 20 prochaines années. La crise du logement ne doit pas se faire au détriment de notre environnement et de la nature.
C’est pourquoi notre approche est la suivante:
Comme le Luxembourg connaît une grave pénurie de logements, il est davantage nécessaire de construire. Cependant, nous ne devons pas opposer notre politique de construction à la nature, car cela aurait de graves conséquences pour notre environnement en termes de perte de biodiversité, d’imperméabilisation des sols, d’inondations et de qualité de vie.
Pour le secteur de la construction, nos principes sont les suivants:
En raison de l’activité intense dans le secteur de la construction, de grandes quantités de déchets de construction sont générées : des anciens bâtiments sont démolis et du sol doit être excavé. Actuellement, il existe des décharges de déchets de construction à travers le pays où ces déchets peuvent être amenés. Cependant, dans de nombreux endroits, ces décharges sont pleines et il est depuis des années difficile d’en créer de nouvelles.
Le problème des déchets de construction doit être abordé de manière résolue:
Les bâtiments historiques font partie du paysage urbain d’une commune et racontent l’histoire d’une localité.
Au cours des dernières années, notre parti a traité de manière critique la gestion de notre patrimoine historique. A la Chambre, nous avons critiqué et rejeté la démolition de la gare d’Ettelbruck. Lors des questions parlementaires adressées au ministre de la Culture, nous avons également examiné de près divers projets de construction dans lesquels des bâtiments historiques devaient être démolis. Dans un cas précis (le château d’Eisenborn), nous avons même réussi à arrêter la démolition.
Si quelque chose est protégé au niveau national, le maire peut donner une autorisation de destruction, à condition que la structure existante soit protégée. C’est absurde.
Les Pirates veulent que:
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66