Les Pirates veulent renforcer les petits services et nos entreprises artisanales et aussi attirer le secteur du climate tech au Luxembourg. Le domaine du climate tech comprend, par exemple, les systèmes solaires dans toutes leurs formes, les (micro)éoliennes et la capture du carbone.
De cette façon, vous pouvez faire d’une pierre deux coups pour faire avancer une solution face à la crise climatique et créer des emplois durables. Pour construire des panneaux solaires, nous avons besoin d’artisan(e)s qualifiés. Nous estimons qu’environ 400 travailleurs/-euses supplémentaires seront nécessaires pour la construction d’installations photovoltaïques via notre programme Sunergy, tout en sachant qu’une partie de ces personnes auraient besoin d’être formées.
C’est pourquoi nous défendons un site économique respectueux du climat qui :
Les Pirates sont conscients de l’importance de la place financière. Nous voulons préparer la place financière pour l’avenir et devenir un pionnier en matière de finance verte. Trop de greenwashing est encore appliqué. Il est cependant clair pour nous que seule une taxonomie progressive, excluant le nucléaire et le gaz, peut nous guider vers une place financière verte.
Par conséquent, les Pirates exigent :
Nous ne pouvons pas et ne devons pas réaliser toutes les activités économiques au Luxembourg, surtout si des consommations massives de ressources sont nécessaires, telles que la terre, l’eau et l’énergie (par exemple, l’usine de Yaourt, le centre de données Google à Bissen ou même le tourisme à la pompe). Le parti pirate favorise des entreprises qui correspondent au profil de notre pays.
Notre approche pour une économie durable :
Les infrastructures critiques qui couvrent les besoins les plus fondamentaux de la société doivent être garanties. Il s’agit notamment des routes et des canalisations situées en dessous pour l’approvisionnement en eau, du transport ferroviaire, de la distribution de gaz et de l’électricité. Le parti Pirate exige que l’État continue à contrôler ces services de manière efficace, afin qu’à l’avenir chacun:e ait un accès de qualité.
Les services des chambres professionnelles ne doivent être imposés à personne. Les lois qui obligent les entreprises à adhérer à une chambre professionnelle ne sont ni utiles ni légitimes. Pourquoi les entreprises, par exemple, devraient-elles être contraintes par la loi d’appartenir à une « Chambre de commerce » ? Le parti Pirate demande que les adhésions forcées cessent et que chacun:e soit libre d’utiliser un service (et de le payer) ou non.
Certains pays, comme Malte, disposent d’une législation attractive pour attirer l’industrie du jeu de hasard sur leur territoire. En Belgique par exemple, les jeux de hasard sont strictement réglementés par des lois précises.
Le Luxembourg emprunte actuellement une voie différente et confie le monopole de toutes sortes de jeux de hasard et de paris à la Loterie Nationale. Ce monopole ne fonctionne pas : les entreprises peuvent toujours accéder au marché luxembourgeois via le marché européen. Dans tout le pays, on peut voir des machines des jeu de hasard illégales dans des cafés, où beaucoup d’argent est dépensé en passant par des serveurs étrangers (Malte, Brésil, etc.). Dans la réponse à notre question parlementaire n°2927, le ministère de la Justice a confirmé la présence de 2 000 machines illégaux. Aucun effort n’est fait pour mettre fin à ces activités illégales ou pour encadrer légalement ces machines de quelque manière que ce soit.
Cet argent n’est normalement même pas déclaré et est donc perdu en tant que recettes pour l’État luxembourgeois. Les jeux de hasard et les paris en ligne constituent un marché légitime et multimilliardaire au Luxembourg.
C’est pourquoi le parti Pirate exige :
L’échange de données entre la CNS, le CCSS, la douane et l’administration des contributions directes doit se faire de manière digitale et automatique. Aujourd’hui, même les ministères exigent trop souvent de la part des entreprises des données dont ils disposent déjà. Tout cela coûte du temps et du travail. Nous, les Pirates, voulons réduire la bureaucratie et c’est pourquoi nous exigeons que pour chaque demande adressée à l’État, aucune donnée supplémentaire ne soit demandée au ministère ou à l’administration.
Nous, les Pirates, sommes également conscients que la digitalisation va changer le monde du travail. Les professions et les compétences requises pour chaque poste changeront.
C’est pourquoi nous voulons :
Pour les Pirates, il est clair que nos petites entreprises, dont nous avons tous besoin dans notre vie quotidienne, doivent être davantage soutenues par l’État luxembourgeois. Pour nous, il s’agit d’entreprises artisanales et de petites entreprises, comme les coiffeurs ou les boulangeries. Ces entreprises devraient avoir leur place dans les PAG et PAP, car leur travail est souvent moins intensif au niveau des ressources que celui des grandes entreprises industrielles.
De plus, une économie circulaire est nécessaire, pour garantir que les chaînes d’approvisionnement restent locales autant que possible. Il est également important d’analyser dans quelle mesure cette économie circulaire peut être soutenue au niveau de la Grande Région.
Nous, les Pirates, soutenons la revendication d’une indemnité de départ si les travailleurs/-euses formés dans le secteur privé quittent ce secteur pour aller travailler pour l’État ou les communes. Si l’employeur/-euse peut prouver que l’apprenti a terminé avec succès son apprentissage chez lui ou qu’il a offert des formations professionnelles à ses salarié(e)s dans le cadre de leur métier, alors l’autorité publique concernée doit verser une indemnité à l’employeur/-euse.
Dans de nombreuses grandes entreprises il manque encore des représentant(e)s du personnel dans les conseils d’administration, même si la représentation des salarié(e)s est prescrite par la loi. Cependant, en 2022, il y avait 13 des 27 entreprises à participation publique dans lesquelles la délégation du personnel n’avait pas sa place au sein du conseil d’administration. Nous, les Pirates, exigeons que les lois soient respectées dans ces cas.
Pour nous il est clair qu’à l’avenir, il doit rester possible de payer en espèces.
Depuis des années, la croissance est perçue comme quelque chose qui tombe du ciel. Pourtant, la croissance est politiquement souhaitée au Luxembourg, fabriquée localement et n’est pas mauvaise à tous égards. La croissance, politiquement voulue, est avant tout quantitative : plus d’économie, plus d’emplois et finalement plus de recettes fiscales pour maintenir notre système social en fonctionnement.
Cependant, depuis quelques années, nous constatons comment cette croissance quantitative affecte la qualité de vie au Luxembourg. Le problème n’est pas la croissance en soi, mais l’ampleur et la direction de la croissance. Cela est dû au fait que nous avons laissé le champ libre à la croissance quantitative et que les conséquences négatives sont ignorées, telles que les prix sur le marché du logement, le trafic, la dispersion de notre pays et la consommation excessive de ressources.
Les Pirates estiment que l’État doit guider la croissance:
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66