Être agriculteur/-trice est un métier très exigeant. Oui, c’est même plus qu’un métier, c’est une vocation ! Le Luxembourg a besoin d’une agriculture forte, moderne et durable. Bien que le Luxembourg ne puisse jamais être autonome, il est d’une importance capitale que nous produisions des aliments de haute qualité et durables ici au Luxembourg. Pour y parvenir, notre secteur de l’agriculture doit être soutenu.
Il existe déjà des étiquettes avec lesquelles la viande luxembourgeoise est identifiée, mais il existe encore des produits dont l’origine n’est pas immédiatement visible, par exemple dans la vente libre chez le boucher. Pour savoir d’où vient la viande, le/la consommateur/-trice doit demander. Il est également important dans le cadre du marquage, quelles étapes de la production sont effectuées dans quels pays. Dans le code pays, seul le pays de la dernière étape de production est affiché. Cependant, ce n’est pas transparent. Le/la consommateur/-trice ne peut souvent pas savoir s’il s’agit vraiment d’un produit entièrement fabriqué localement ou non.
Pour les Pirates, il faut favoriser la transparence :
Actuellement, principalement de la viande et du lait sont produits ici au Luxembourg et l’agriculture est concentrée sur l’élevage. La culture d’aliments tels que les fruits et légumes est encore assez rare. Pour des raisons de durabilité, nous devons développer beaucoup plus fortement la culture des fruits et légumes. Surtout les arbres fruitiers sont énormément importants pour notre biodiversité en tant que source de nourriture pour les insectes.
Étant donné que la culture, en particulier de différents types de légumes, est très problématique sur des terrains en campagne, nous devons choisir des manières de culture modernes, durables et innovantes. Afin d’encourager les agriculteurs d’emprunter la voie de la cultivation de fruits et légumes, l’État doit prendre sa responsabilité et soutenir financièrement les agriculteurs/-trices, car la production implique un engagement financier important.
Sur Geoportail, on peut déjà consulter le « potentiel solaire » qui renseigne sur la possibilité par toit d’installer des panneaux solaires. Ce principe pourrait également s’appliquer à la production de fruits et légumes. Avec ce registre, il pourrait être vérifié où le sol est adapté à la culture de fruits et légumes et où suffisamment d’eau est disponible pour y arriver.
Les Pirates souhaitent augmenter la cultivation de fruits et de légumes en passant par :
Nous savons que beaucoup d’exploitations agricoles au Luxembourg sont plutôt conventionnelles et une transition directe vers une agriculture 100% biologique est par conséquent hors de question pour de nombreuses entreprises. Dans le cas de nombreuses cultures, un abandon complet des pesticides est presque toujours associé à une perte de quantité exploitable et donc aussi à une perte d’argent. En vue d’un encouragement de plus d’agriculteurs/-trices d’envisager la voie de l’agriculture biologique cette baisse de récoltes doit être compensée financièrement.
Par conséquent, les Pirates s’engagent pour :
D’ici 2050, toute l’agriculture de ce pays devrait être convertie au bio. Actuellement, le nombre d’agriculteurs/-trices biologiques au Luxembourg est encore très faible. Cela est dû, par exemple, au fait qu’il n’y a pas suffisamment marchés de ventes pour les produits biologiques. Sans marchés de vente garantis, de nombreux agriculteurs/-trices ne passeront pas à l’agriculture biologique, car ils devraient accepter de graves pertes financières qui mettraient en péril l’existence de leurs entreprises. Le choix de passer au bio ne doit pas être un choix financier, mais un choix libre pour contribuer à la protection de l’environnement et de nos ressources. L’État pourrait assumer encore plus de responsabilité et être davantage aux côtés des agriculteurs/-trices, afin qu’une transition appropriée soit rendue aussi facile et financièrement sûre que possible.
Les produits issus de l’agriculture biologique ou bien qui ont été produits selon des normes sociales les plus élevées devraient être vendus sans taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au consommateur/-trice final. Ceci conduirait à des prix plus compétitifs des produits durables et une augmentation du nombre d’acheteurs/-euses et de consommateurs/-trices potentiels. On pourrait ainsi promouvoir une consommation responsable et durable, tout en laissant le libre choix au consommateur/-trice lors de ses achats alimentaires.
C’est pourquoi nous demandons :
C’est une réalité que les petites fermes ne sont plus rentables. C’est pourquoi elles ont de plus en plus disparu ces dernières années. L’évolution va donc dans le sens d’entreprises moins nombreuses et plus grandes. Les Pirates veulent inverser cette tendance. De nombreuses entreprises de taille moyenne font un très bon travail et produisent des aliments de haute qualité. C’est pourquoi ces entreprises doivent continuer d’exister. Cependant, cela ne passe que par un soutien financier, donc des primes.
Dans le modèle actuel, les primes sont principalement calculées en fonction de la superficie des terres agricoles, une grande entreprise avec beaucoup de terres reçoit automatiquement beaucoup plus qu’une petite entreprise avec moins de terres. Il est donc difficile pour les entreprises de taille moyenne de produire de manière rentable et d’avoir un rendement suffisant pour nourrir leurs familles. Pour nous, la bonne qualité de production devrait aussi être beaucoup plus subventionnée. Cela favoriserait non seulement les entreprises de taille moyenne, mais garantirait que la quantité et surtout la qualité de la nourriture produite soient récompensées.
À l’heure actuelle, de nombreuses tâches administratives dans l’agriculture prennent énormément de temps, par exemple la demande de subventions. Grâce à une bonne numérisation et à la création d’un Guichet unique, beaucoup de choses pourraient être simplifiées. Dans ce guichet unique, tous les documents seraient clairs et faciles à trouver, ils pourraient être remplis et envoyés immédiatement. En même temps, on pourrait y inclure une calculatrice, grâce à laquelle une personne peut calculer directement le montant des subventions auxquelles elle a droit. Ce Guichet unique devrait également regrouper toutes les informations importantes et les lois en référence liées à l’agriculture. En même temps, un:e agriculteur/-trice devrait pouvoir y demander des conseils, lesquels seront fournis par des expert(e)s qui examineront de près la situation de l’agriculteur/-trice, par exemple sur la culture de nouvelles cultures, des mesures pour plus de protection de l’environnement, etc.
À la fin de cette année, il a été annoncé que l’un des deux abattoirs implantés au Luxembourg fermait ses portes, car il n’était plus rentable. Pour nous, les Pirates, c’est un désastre. Nous devons par conséquent maintenant veiller à ce que le dernier abattoir restant dans ce pays reste ouvert. Pour nous, un abattoir au Luxembourg signifie que la cruauté envers les animaux peut être réduite au minimum.
Nous, les Pirates, nous nous engageons pour :
L’élevage intensif est mauvais pour les humains et les animaux. Nous nous engageons pour l’application de meilleures normes en matière d’élevage de bétail, afin de garantir ainsi un traitement adapté à l’espèce.
Les pirates réclament :
Il y a aussi une grande pénurie de personnel dans l’agriculture. De nombreuses entreprises ne trouvent plus de personnes désireuses de travailler dans l’agriculture. Au vu du fait que le travail dans l’agriculture devient de plus en plus complexe, les agriculteurs/-trices sont dépendants de l’aide. Il s’agit bien évidemment d’une question financière, d’une question de salaire. Malheureusement, pas toutes les entreprises peuvent se permettre d’embaucher des personnes avec un salaire élevé.
Les Pirates s’engagent pour que:
1a, rue de Luxembourg
L-8184 Kopstal (Koplescht)
[email protected]
Telefon: (+352) 20 33 37
22, rue de l’Eau
L-1449 Luxembourg
[email protected]
Telefon: (+352) 20 60 66