La démocratie
Le Luxembourg a un déficit démocratique. Nous vivons dans un pays où moins de la moitié des habitants ont le droit de vote et ont ainsi leur mot à dire sur la situation politique. Le résultat des élections législatives n’est donc pas représentatif de la société luxembourgeoise ! De plus, il n’y a aucune possibilité d’influencer la législation entre les élections – le Luxembourg est un pays en développement en termes de démocratie directe et participative ! Nous, les pirates, voulons redémarrer notre démocratie, parce que voter, c’est amusant !
Abolir les droits de vote
Nous exigeons que le suffrage soit fondamentalement renouvelé. D’une part, le droit de vote doit être aboli et, d’autre part, le droit de vote des jeunes doit être étendu. Chacun devrait être libre de décider s’il souhaite voter et pour qui il souhaite voter, ce qui lui permet notamment de choisir de ne pas voter. L’obligation de voter restreint le libre choix politique et doit être abolie.
Une circonscription pour les élections nationales
La répartition inégale du poids des voix au Luxembourg est antidémocratique. Un vote de la circonscription Nord compte environ un quart de moins qu’un vote de la circonscription Centre. C’est pourquoi nous exigeons que, comme pour les élections européennes et pour les élections législatives, une seule circonscription soit utilisée pour l’ensemble du pays. Seul cela justifie le principe selon lequel chaque vote vaut un montant égal.
Par ailleurs, le panachage reste, bien entendu, à chacun de pouvoir soutenir ses élus locaux lors des élections.
Élections nationales et municipales tous les 4 ans
Une société démocratique doit aussi composer avec la démocratie. Par conséquent, il ne suffit pas de voter tous les 5 ou 6 ans, mais nous devons pouvoir utiliser davantage le droit de vote. Les Pirates exigent donc que les élections nationales et municipales se tiennent à tour de rôle tous les quatre ans. Cela signifierait que les élections auraient lieu au moins une fois tous les deux ans. Ainsi, tous les électeurs peuvent plus régulièrement faire confiance ou priver les partis au pouvoir de leur confiance, influençant ainsi le paysage politique au sein de la commune et au niveau national.
Initiative législative par désir populaire
À l’heure actuelle, il n’y a aucune possibilité pour les citoyens luxembourgeois de proposer leurs propres textes juridiques. Les Pirates considèrent immédiatement la démocratie comme un aspect important de toute démocratie et exigent que 4 500 électeurs puissent soumettre un projet de loi au Parlement,
qui Le Parlement doit alors s’en occuper. Si plus de 10 % des électeurs signent un projet de loi, celui-ci doit être voté lors d’un référendum national. Grâce à ces initiatives de démocratie directe, le discours politique et la participation citoyenne sont garantis entre les élections législatives et le résultat d’une société plus démocratique et autodéterminée.
Référendum comme veto contre une décision législative
Les citoyens luxembourgeois ne devraient pas seulement avoir la possibilité de voter sur leurs propres projets de loi lors d’un référendum, mais également sur les projets de loi de la Chambre des députés. Les Pirates exigent que dans le cas où 2 mois après un vote au Parlement 10% des citoyens éligibles le réclameraient, un référendum contraignant soit organisé sur le projet de loi. Cela permet également de contrôler le travail des élus entre les élections, tandis que le quorum élevé de 10 % des citoyens éligibles évite d’abuser de cette possibilité.
Questions au ministère des Citoyens
Les Pirates veulent donner au peuple luxembourgeois la possibilité de poser des questions directement aux ministres, qui doivent être traitées de la même manière que les questions parlementaires des députés et publiées publiquement. Les ministères doivent répondre à la question du citoyen dans un certain délai et cette réponse doit être accessible à tous. Pour pouvoir poser de telles questions au ministre, nous avons besoin du soutien de 300 citoyens.
Mandat cumulatif pour limiter les congés politiques de 40h
Les Pirates veulent limiter l’accumulation de mandats. Un mandat ne doit pas pouvoir cumuler plus de 40 heures de congé politique. Ce serait par ex. Cela signifie que les maires de grandes communes comme la Ville de Luxembourg ou Esch Alzette ne pourront même pas siéger à l’hémicycle. De plus, les pirates réclament une revalorisation du congé politique afin que le temps de travail effectif prévu pour le travail politique soit correctement reflété. Cette mesure vise à garantir que les élus disposent de suffisamment de temps pour assumer leurs responsabilités et en même temps contrer tout abus du mandat cumulatif.
Une loi sur les partis
Au Luxembourg, contrairement à la plupart des pays dans le monde à ce jour, il n’existe pas de loi fixant les conditions qu’une organisation doit remplir pour être reconnue en tant que parti et ainsi pouvoir participer aux élections. Nous exigeons donc une loi avec laquelle peu de conditions définissent les règles qu’une organisation doit respecter pour être considérée comme un parti. Cela devrait permettre aux citoyens de reconnaître quand un parti est reconnu comme tel. En outre, la transparence des structures des partis devrait être améliorée en définissant clairement quelles données doivent être accessibles au public. Enfin, une partie reconnue selon ces critères devrait avoir la personnalité juridique, afin que les parties ne se fondent plus sur la construction d’une A.s.b.l. doivent recourir à l’action.
Réformer le financement des partis, séparer strictement les fonds des factions et des partis
Les partis sont importants pour la démocratie et devraient donc être soutenus par l’État proportionnellement à leurs résultats électoraux. Cependant, la loi actuelle ne répond pas aux exigences du financement moderne des partis, y compris la transparence nécessaire. Les Pirates exigent donc que tout parti qui remporte 0,5% des voix aux élections puisse bénéficier d’un financement de l’Etat. Mais ce n’est que lorsque les partis mettent complètement sur la table leurs recettes et dépenses restantes. Les Pirates exigent également que les groupes politiques des partis politiques et les partis soient strictement séparés. C’est le seul moyen de s’assurer que l’argent que reçoivent les groupes politiques et les députés est utilisé pour leur travail politique au Parlement et non pour la campagne électorale.
Groupe de 2 députés
Le système électoral luxembourgeois permet d’élire des candidats individuels et n’est donc pas fondé sur l’idée que seuls les partis sont représentés à la Chambre. Par conséquent, la volonté des électeurs doit être respectée et les députés ne doivent pas être discriminés s’ils appartiennent à un parti qui n’est représenté que par un député. C’est pourquoi nous exigeons que dans le parlement de 60 personnes, chaque groupe de députés de 2 personnes soit reconnu comme une faction.