Dans le cadre de la crise du logement actuelle, l’État est plus que jamais appelé à s’engager afin de permettre aux gens de ce pays d’accéder à un logement. Pour ce faire, l’État a pour une très large part recours à ses promoteurs publics en la matière : le Fonds du Logement (FDL) et la SNHBM. Ces derniers font construire entre 200 et 300 logements par an et à l’avenir, la construction de logement va sans doute encore augmenter. Ceci suppose que la construction par l’État continuera à influencer positivement le marché du logement. Il ressort d’un article publié le 5 août sur rtl.lu que certains bâtiments construits par la SNHBM présentent des déficiences très graves. Il est question de moisissures, d’infiltrations, d’une mauvaise ventilation, qui font en sorte que ces logements sont étouffants, ainsi que de fenêtres présentant des rayures. La SNHBM réagit aux reproches soulevés dans cet article et répond entre autres que ces logements n’ont pas été construits par elle-même, mais en ayant recours à des sous-traitants et qu’il revient à ces derniers de régler ces problèmes.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes au ministre :
- Comment se fait le contrôle, par les maîtres d’ouvrage publics, de la construction de logements par des entreprises tierces ?
- De quelle façon la qualité et la salubrité des logements publics est-elle constatée et assurée avant et après la remise des clés ?
- Quel a été le nombre de plaintes déposées par des résidents et des locataires de logements publics pour des déficiences de ce type au cours des 10 dernières années, ventilées par an ?
- Chez combien de logements construits par la SNHBM et le FDL depuis 15 ans des déficiences ont été déclarées ou constatées ? Ils représentent quel pourcentage du nombre total de logements construits ?